Dropshipping est une entreprise de commerce électronique prospère. Les ventes en rupture de stock ne nécessitent pas de connaissances spécifiques ni d'investissements financiers excessifs. Cependant, il convient de noter qu'il existe des réglementations qui régissent cette activité lucrative. Le marchand en ligne doit notamment déclarer l'activité de celui-ci. Par conséquent, il doit avoir un statut juridique approprié pour exercer légalement cette activité. Alors comment déclarer une activité de dropshipping?
Quel statut juridique choisir pour le dropshipping?
Selon la loi 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, le propriétaire d'un site de commerce électronique est tenu de déclarer son activité. Il doit donc créer sa propre entreprise. Le dropshipper choisit entre le statut de travailleur indépendant (ou micro-entreprise), d'entreprise individuelle (SI) ou d'entreprise individuelle à responsabilité limitée (SRSI) pour le dropshipping.
statut autonome
Être indépendant présente de nombreux avantages, notamment dans la phase de démarrage d'une entreprise de vente directe. Tout d'abord, vous pouvez créer une micro entreprise sur une plateforme en ligne dédiée (ex : https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/) en quelques clics. Le personnel compétent confirmera l'inscription de votre entreprise dans votre registre du commerce et obtiendra vos numéros SIREN et SIRET dans un délai d'environ 15 jours. Après avoir reçu ces données, l'expéditeur peut légalement commencer à exercer ses activités de vente en ligne, y compris l'émission de factures. Le statut d'entrepreneur automobile peut également apporter des avantages fiscaux non négligeables, notamment une exonération de TVA dans le cadre du chiffre d'affaires et le seuil de chiffre d'affaires (85 800 euros) prévu pour les ventes en France. Il est important de préciser que les e-commerçants en ligne qui choisissent le statut d'auto entrepreneur doivent changer de statut juridique dès que leur chiffre d'affaires atteint la limite de 176 200 €.
De plus, selon la situation sociale et financière au moment de la création d'entreprise, les indépendants peuvent bénéficier de l'ACRE (Aide à l'Entrepreneuriat). Le plan prévoit, entre autres, l'exonération de certaines dépenses sociales et d'autres formes d'aides économiques au début de l'activité.
Statut d'entreprise individuelle (IE) ou d'entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) pour le dropshipping légal
Cependant, l'IA peut confondre les actifs privés avec les actifs de l'entreprise. En cas de faillite, les actifs appartenant à l'entrepreneur peuvent être saisis pour payer les dettes de l'entreprise. La réglementation EIRL prévoit la séparation du patrimoine personnel et professionnel, offrant ainsi une meilleure protection aux entrepreneurs individuels. En choisissant ce statut juridique, l'expéditeur peut choisir entre le système IR et le système SI. Si la campagne de vente en ligne est réussie, cette dernière option a du sens. Le régime SI permet notamment aux entrepreneurs de bénéficier d'un taux d'imposition fixe. Le taux d'imposition réduit (15 %) prendra effet lorsque le seuil de prestations sera atteint dans les 12 mois. Si le montant de la plus-value dépasse le plafond fixé au cours d'une période donnée, le taux de droit commun IS (26,5%) s'applique. Le transport maritime est une activité commerciale. Les vendeurs en ligne doivent donc s'inscrire au RCS. Et ce, que vous exerciez sous la condition d'auto-entrepreneur ou de propriétaire unique.
Faire du dropshipping sans déclarer son activité est une fraude fiscale. L'amende varie entre 300. 000 euros et 1,5 million d'euros. A cela s'ajoute une peine de prison de 2 ans.
Les éléments légaux qui doivent apparaître sur le site DropShipping
Un site e-commerce légal doit mentionner certains éléments juridiques spécifiques. A savoir : les mentions légales, les Conditions Générales de Vente (CGV), la politique de confidentialité et les cookies.
Quelles sont les mentions légales obligatoires?
L'encart du site doit être bien visible, contenant les mentions légales. C'est-à-dire l'ensemble des informations permettant aux internautes d'identifier l'entreprise et le site marchand, à savoir :
– le nom de la société, – l'adresse du siège social, – les coordonnées : numéro de téléphone, adresse email, etc. – le numéro d'immatriculation RCS, – le nom ou la raison sociale de l'hébergeur, – les coordonnées du hébergeur : adresse, numéro de téléphone, adresse e-mail, etc.
Les Conditions Générales de Vente (CGV)
Les CGV font office de contrat de vente. Ces références apparaissent lorsque le client passe une commande ou confirme un achat. L'approbation des conditions générales vaut signature d'un contrat de vente. Par conséquent, cela engage la responsabilité du vendeur et de l'acheteur. Chaque expéditeur doit avoir ses propres termes et conditions. Par conséquent, ces références doivent être uniques et originales.
Politique de confidentialité et de cookies
Les activités de journalisation impliquent le traitement de grandes quantités de données. Notamment, les acheteurs sont tenus de fournir leurs informations personnelles lors de leur inscription, en remplissant un simple formulaire de contact et en effectuant des paiements en ligne via la plateforme. L'utilisation des données personnelles en ligne est soumise à des lois spécifiques. Les lois en vigueur imposent aux exploitants de sites Web d'être transparents dans l'utilisation qu'ils font des données personnelles des internautes actifs sur leurs plateformes.
La politique de confidentialité est une page web qui contient tout ce qui concerne la politique d'utilisation et de protection des données qui transitent par le site e-commerce, mais aussi des informations personnelles sur les acheteurs.
De plus, pour personnaliser l'expérience de navigation de l'utilisateur sur son site de commerce électronique, les dropshippers ont des cookies intégrés. L'installation de ces fichiers texte s'effectue automatiquement sur l'ordinateur de chaque visiteur afin de collecter les données permettant d'identifier ce dernier. Les cyberpirates peuvent profiter de ces informations à des fins néfastes. Les marchands électroniques doivent légalement informer leurs clients de l'existence de ces cookies sur leur site et de l'utilisation des données obtenues, par le biais de la politique relative aux cookies.
Pour conclure, il est obligatoire de créer une société dédiée en choisissant le statut juridique approprié et en se soumettant aux obligations légales liées aux mentions sur le site de dropshipping dans un cadre légal.